carnet de bord d'une résidence dessinée

Cet hiver, je suis invitée par Matthieu Roy et Johanna Silberstein, de la Compagnie du Veilleur,
à rencontrer les habitants de la Maison Maria Casarès à Alloue en Charentes.
La Maison Maria Casarès est un site polyculturel ouvert au rythme des saisons.
Voici le carnet de cette semaine d'immersion au Domaine de la Vergne.

jeudi 16 février 2017 (deuxième partie)


À l'étage de la maison se trouve une immense bibliothèque se partageant deux pièces.
Les murs sont peints en rouge, les étagères et le mobilier en cuir sont noirs. Des fauteuils vert émeraude
en velours habitent l'angle de la première pièce. Un miroir lourdement encadré de dorure les surplombe.
Maria a rangé dans cette bibliothèque des ouvrages de théâtre, de peinture, des romans…
Beaucoup de livres lui sont dédicacés.
Sur une table, épars, des articles de presse, des journaux, des photos de la comédienne.
Sur les murs rouges, des photos en noir et blanc de tauromachie.
Un fusil sur une des étagères.





































Mes recherches de portraits de Maria Casarès, avant mon arrivée au Domaine de la Vergne,
ne m'avaient permis de trouver que des photos en noir et blanc. Aucune trace de la couleur de
ses yeux. Aucune photo en couleur. Il m'aura fallu l'éclairage d'Aurélie pour apprendre que le regard
de l'actrice était vert. Et ainsi, changer ma palette de couleur.




























Je profite des nombreuses coupures de presse pour réaliser quelques portraits de Maria.
L'après-midi est douce… et le flan pâtissier aux poires de Marie-France aussi !

Ce soir, dans l'espace de création, je découvre sur le parquet ciré, les prémisses de la pièce
mise en scène par Lara. C'est beau, bienveillant, créatif, passionné, rigoureux. Esprits libres.
La nuit est tombée depuis longtemps, je vous raconte la suite demain.

Bonne nuit.

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